Le Printemps des poètes
Le Printemps des poètes se déroule au 8 au 21 mars sur le thème "Couleur femme". La part belle sera faire aux poétesses.
Et je vous offre quelques strophes d'un poème de
MARIE NOEL
Connais-moi si tu peux, ô passant, connais-moi !
Je suis ce que tu crois et suis tout le contraire :
La poussière sans nom que ton pied foule à terre
Et l'étoile sans nom qui peut guider ta foi.
Je suis et ne suis pas telle qu'en apparence :
Calme comme un grand lac où reposent les cieux,
Si calme qu'en plongeant tout au fond de mes yeux,
Tu te verras en leur fidèle transparence....
Si calme, ô voyageur... Et si folle pourtant !
Flamme errante, fêtu, petite feuille morte
Qui court, danse, tournoie et que la vie emporte
Je ne sais où mêlée aux vains chemins du vent.
..................
Connais-moi ! Connais-moi ! Ce que j'ai dit, le suis-je ?
Ce que j'ai dit est faut - Et pourtant c'était vrai !
L'air que j'ai dans le coeur est-il triste ou bien gai ?
Connais-moi si tu peux. Le pourras-tu ?....Le puis-je ?
J'ai appris ce poème l'année de mes 17 ans , il m'était resté au fond
du coeur.... grâce à internet , j'ai retrouvé tous ces mots qui nous font
entrer au plus profond de nous. Se connait-on soi-même ? Tantôt
calme comme un grand lac, tantôt ardente comme un vol d'alouette
et voici la dernière phrase de ce long poème de 13 strophes :
"Quand mon vieux curé qui baisse
Te raconterait tout bas
Ce que j'ai dit à confesse
Tu ne me connaîtras pas ".
Et je vous offre quelques strophes d'un poème de
MARIE NOEL
Connais-moi si tu peux, ô passant, connais-moi !
Je suis ce que tu crois et suis tout le contraire :
La poussière sans nom que ton pied foule à terre
Et l'étoile sans nom qui peut guider ta foi.
Je suis et ne suis pas telle qu'en apparence :
Calme comme un grand lac où reposent les cieux,
Si calme qu'en plongeant tout au fond de mes yeux,
Tu te verras en leur fidèle transparence....
Si calme, ô voyageur... Et si folle pourtant !
Flamme errante, fêtu, petite feuille morte
Qui court, danse, tournoie et que la vie emporte
Je ne sais où mêlée aux vains chemins du vent.
..................
Connais-moi ! Connais-moi ! Ce que j'ai dit, le suis-je ?
Ce que j'ai dit est faut - Et pourtant c'était vrai !
L'air que j'ai dans le coeur est-il triste ou bien gai ?
Connais-moi si tu peux. Le pourras-tu ?....Le puis-je ?
J'ai appris ce poème l'année de mes 17 ans , il m'était resté au fond
du coeur.... grâce à internet , j'ai retrouvé tous ces mots qui nous font
entrer au plus profond de nous. Se connait-on soi-même ? Tantôt
calme comme un grand lac, tantôt ardente comme un vol d'alouette
et voici la dernière phrase de ce long poème de 13 strophes :
"Quand mon vieux curé qui baisse
Te raconterait tout bas
Ce que j'ai dit à confesse
Tu ne me connaîtras pas ".
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